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Le lieu d’enfouissement se trouve à environ 50 km à l’est de Québec sur le territoire de deux municipalités de la côte de Beaupré, soit à Saint-Joachim de Montmorency à l’ouest et à Saint-Tite-des-caps à l’est. Le lieu d’enfouissement est situé au nord de la route 138, à proximité de l’embranchement avec l’avenue de la Montagne, à Saint-Tite-des-caps. Il est accessible par une route menant aux installations en contrebas à environ 1 km de la route 138. D’une superficie de 12 km2 et surplombant la rivière Sainte-Anne, il comprend deux secteurs d’enfouissement contigus, l’un à Saint-Tite-des-Caps (LES) et l’autre à Saint-Joachim (LET).
Le lieu d’enfouissement dessert la population de Québec, des MRC de La Côte-de-Beaupré, de L’Île‑d'Orléans et de l’est de la MRC de La Jacques-Cartier. Les matières enfouies sont principalement les cendres de l’incinérateur et les déchets provenant de ces MRC. Site Internet du Comité de vigilance de l’incinérateur de la ville de Québec
Deux zones d’enfouissement ont été utilisées. Historiquement, le lieu d’enfouissement sanitaire (LES), était à l’origine un dépotoir à ciel ouvert. Opéré par un propriétaire privé, il est devenu un lieu d’enfouissement, soumis à certaines normes à l’époque. Le LES a été en opération jusqu’en 2003. Par ailleurs, une autre section du site, développée en 2004 est devenue un LET ou lieu d’enfouissement technique. Cette section est soumise à des normes beaucoup plus restrictives en termes d’aménagement et d’environnement. Le LES et le LET ont été acquis par la Communauté urbaine de Québec en 2000 pour être plus tard transféré à la Ville de Québec. Dans les deux cas, plusieurs dispositifs visent à limiter les impacts des matières enfouies sur le milieu environnant. - Le lieu d’enfouissement sanitaire (LES) Le LES utilise l’« atténuation naturelle », soit la capacité naturelle des sols à filtrer les polluants. Pour recueillir et nettoyer les eaux entrées en contact avec les matières résiduelles (lixiviat), le LES est muni d’un système de canalisation le reliant à une usine de traitement des lixiviats. La Ville a terminé la fermeture de cette zone en la recouvrant de plusieurs couches de sol imperméables et de végétation, pour diminuer la quantité d’eau qui atteint les résidus enfouis. Elle effectuera un suivi post-fermeture pendant au moins 30 ans ou jusqu’à ce qu’elle démontre que le secteur n’a plus d’impacts sur le milieu environnant. - Le lieu d’enfouissement technique (LET) Dans le LET, opérationnel depuis 2004, les déchets sont complètement isolés des eaux souterraines par plusieurs membranes imperméables. Le LET comporte également un système de détection des fuites. Grâce à un réseau de captage installé au fond des cellules d’enfouissement, le lixiviat est acheminé vers des bassins d’accumulation puis traité sur place à la nouvelle station d’épuration spécialement conçue à cette fin. Il est ensuite transporté à la station de traitement des eaux usées de la Ville de Québec. À la fin de chaque journée, on recouvre les déchets avec du sol afin de limiter les odeurs et la présence de vermine. Tous les deux ou trois ans, la Ville aménage une nouvelle série de cellules d’enfouissement. Quand les sections sont pleines, elles reçoivent un recouvrement imperméable et un nouveau couvert végétal.
En moyenne, de 20 à 25 camions y transitent chaque jour de semaine. Tout ce qui y entre est contrôlé et pesé. Seules les matières résiduelles non dangereuses de provenance domestique et commerciale y sont acceptées : cendres de l’incinérateur, ordures ménagères, matériaux de construction et de démolition, déchets volumineux, sols et rejets du centre de tri. Chaque année, quelque 125 000 tonnes de résidus y sont enfouies, dont 80 % de cendres de l’incinérateur. À ce rythme, le lieu d’enfouissement devrait durer 60 ans. La Ville de Québec est propriétaire du site et des installations. Elle gère et contrôle l’ensemble des opérations tout en exerçant un suivi environnemental serré.
Pour le LES, on compte sur les principes naturels de la filtration, de l’absorption, de la dispersion et de la dilution pour atténuer sa charge polluante. Les résurgences sont captées et sont acheminées vers l’usine de traitement des lixiviats En outre, le LES a été recouvert en 2007 d’une couche de matière organique pour favoriser la repousse de plantes et de couvre-sols, ce qui diminue l’infiltration des eaux de pluie à travers le sol. Pour le LET, les installations permettent de capter complètement le lixiviat et de le traiter avant rejet. À divers endroits sur le site, pour prévenir les risques d’atteinte des eaux de la rivière Sainte-Anne-du-Nord, la Ville de Québec a installé de nombreux piézomètres. Ainsi la qualité des eaux souterraines qui pourrait faire résurgence dans ou près de la rivière est contrôlée. À cela s’ajoute le contrôle des eaux de surface et de lixiviat qui peuvent rejoindre la rivière. D’après le rapport 2008 de suivi environnemental préparé par la Ville de Québec, « la qualité de l’eau de la rivière Sainte-Anne n’est pas affectée par le lieu d’enfouissement de la Ville de Québec (LEVQ)». Le programme de surveillance environnementale implique de surveiller attentivement les eaux souterraines, les eaux de lixiviation, les résurgences et les eaux de surface ainsi que les biogaz du lieu d’enfouissement. À cette fin, trois campagnes d’échantillonnage sont entreprises chaque année. La concentration en méthane des biogaz est pour sa part vérifiée six fois par année.
Le lixiviat provenant du LET et les résurgences du LES sont collectés dans des bassins, décantés, traités et épurés par des installations de traitement qui ont été construites en 2008-2009. L’usine de traitement des eaux de lixiviation est donc devenue opérationnelle en 2009, ce qui évite maintenant le transbordement de ces eaux usées vers la station d’épuration des eaux usées de la Ville de Québec réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre dues au transport.
Des quantités de matières éliminées sont de plus en plus importantes. Afin de diminuer le gaspillage des ressources, d’augmenter la durée de vie des équipements d’élimination comme le LET ou encore assurer une saine gestion de ces équipements, il faut diminuer notre production de matières résiduelles. Le principe des 3 R-V est souvent mentionné lorsqu’on cherche des solutions à l’élimination. Ces lettres correspondent à Réduction, Réemploi, Recyclage et Valorisation. Il y a une hiérarchisation dans ces notions. En effet, le déchet le moins dommageable est celui qu’on ne produit pas. Il faut donc essayer de réduire nos déchets à la source. Prendre le temps d’identifier le produit répondant le mieux au besoin, en achetant et en utilisant le nécessaire. Accorder la priorité à un produit durable, facile d’entretien permettant d’être réparé, reconditionné, recyclé ou amélioré. Refuser le publipostage. Choisir des produits peu emballés, utiliser des sacs réutilisables pour faire l’épicerie, éviter l’impression papier, laisser nos rognures de gazon sur le sol au lieu de les mettre au chemin ou encore faire du compostage domestique sont des exemples de réduction. Le réemploi peut se faire en réutilisant les biens le plus possible ou en consommant des biens usagés. Vous pouvez également utiliser les services d’écocentres offerts sur le territoire par les municipalités ou encore bénéficier des différentes organisations oeuvrant dans le domaine du réemploi. Ces points de dépôts permettent de déposer des biens réutilisables comme le linge, les ordinateurs, les encombrants, etc. Les différentes ressources disponibles pour se départir de façon responsable des articles de seconde main et acheter usagé sont répertoriées sur le site www.reduiremesdechets.com . Le recyclage est primordial pour ce qui est du papier, carton, plastique, métaux et verre. La collecte sélective porte-à-porte est maintenant accessible pour près de 90% des citoyens de la CMQ. Finalement, des services de collecte pour les matières organiques sont disponibles dans plusieurs municipalités permettant la valorisation de ces résidus. N’oublions pas que les foyers de la Communauté métropolitaine de Québec jettent près de 200 000 tonnes de déchets par année ! Chacun doit faire sa part.
Le rôle du comité de vigilance est de s’assurer que l’exploitation du lieu d’enfouissement s’effectue dans le respect des exigences environnementales. Le comité est formé de citoyens intéressés, notamment des résidents du voisinage, des gestionnaires municipaux, des représentants de groupes environnementaux, etc. Vous pouvez collaborer au comité en prenant connaissance des divers documents accessibles sur le site Internet, tels les comptes rendus des réunions et les rapports de suivi environnemental et en émettant des idées ou des suggestions . Vous pouvez participer aux activités du comité comme aux journées porte ouverte visites des lieux, aux assemblées publiques.
En 2004, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) adoptait son premier Plan de gestion des matières résiduelles répondant ainsi aux exigences de la Loi sur la qualité de l’environnement et aux objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles. En septembre 2014, la CMQ amorçait la révision de ce plan de gestion. Un inventaire des quantités de matières résiduelles générées en 2013 a permis d’identifier les enjeux, les orientations et les objectifs présentés dans le projet de PMGMR qui a été soumis à une consultation publique en 2016, et qui est entré en vigueur en 2017. Les grandes orientations de ce plan sont de :
Les objectifs que vise la CMQ d'ici 2021 sont de :
Ce plan comporte 36 mesures à mettre en œuvre. Celles-ci sont présentées dans le document qui est accessible en ligne : cliquez ici
Les MRC de la Côte-de-Beaupré, de la Jacques-Cartier et de l’Île-D’Orléans ont aussi élaboré des plans de mise en œuvre du PMGMR qui comportent des actions qui tiennent compte des réalités territoriales de chacune de celles-ci. L’agglomération de Québec élabore également un plan de mise en œuvre.
La CMQ a par ailleurs développé deux outils en ligne pour encourager et faciliter le réemploi, de même que la récupération des résidus dangereux sur son territoire.